Il arrive des fois où, après avoir refermé un livre, je me rends compte que je viens de fermer un chef-d’œuvre. Ces moments sont de plus en plus rares. Comme m’en parlait l’un de mes collègues, ça arrive plus fréquemment avec les romans classiques, cultes, les grands noms de la littérature qui ne sont pas aujourd’hui mondialement connus pour rien, ou avec ceux qui sont tombés dans un oubli immérité, parce qu’ils on été ensevelis par la masse de m**** qui sort sur nos tables depuis deux décennies, et que heureusement certaines maisons décident de remettre en avant. Bon j’ai quand même lu récemment quelques œuvres qui méritaient d’être traités de chef d’œuvre (pour moi), Les jardins statuaires de Jacques Abeille ou encore Karoo de Steve Tesich… mais ils ont été écrit il y a déjà plus de vingt ans. Et je viens de refermer La Symphonie des spectres , de John Gardner , qui rentre définitivement pour moi dans cette catégorie de chef-d’œuvre. Encore une fois, le livre a été écrit e...