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Articles

Affichage des articles du janvier, 2013

Wilderness, Lance Weller

Il est toujours plus facile de parler de livres drôles ou fantastiques sur une chronique. Je fais l'idiote, je vous ensevelie de blagues vaseuses, et les "ours lubriques" sont clairement des arguments de lecture convainquants ! (Qui résiste à des ours lubriques ?) Et il est vraiment plus difficile de vous parler de livres au sujet dur et douloureux. Parce que d'une part peu de gens osent se lancer dans un livre difficile et douloureux, ils préfèrent l'amûûûr, l'aventuûûûre et l'humûûûr (bon ok j'arrête). Pourtant les romans difficiles, qui traitent de sujets ardus et douloureux sont souvent les meilleurs chefs-d'oeuvre. Par exemple, j'ai cherché en vain pendant trois jours comment introduire ma lecture de Wilderness de Lance Weller aux éditions Gallmeister dans une chronique. Je faisais toujours la même entrée en matière, titillant votre système lacrymal avec de belles envolées lyriques sur les flocons et la froidure de l'hiver,

L'homme qui savait la langue des serpents, de Andrus Kivirähk

Ayé, nos premiers flocons de neige touchent le sol crasseux des rues de Paris. Je suis rentrée à pied de ma séance de cinéma sous un ciel digne des meilleurs séquences du 7ème art, protégée par mon parapluie vert, pensant à la soirée que j'allais passer sous mon plaid tout doux tout chaud, un verre de vin sur la table basse (il faut bien terminer les bouteilles...) et le clavier de l'autre. Le moment idéal pour enfin écrire une chronique, vous faire part de mes dernières lectures. Elles ne sont pas nombreuses... le déménagement, les fêtes, le déballage des cartons, tout ça fait que je n'ai pas eu le temps encore de me pencher sur toutes les lectures que je désirais finir pour cette moitié du mois de janvier. Mais j'ai tout de même lu celui qui me tenait le plus à coeur, celui qui attisait ma convoitise dans la pile de services de presse, celui qui piquait ma curiosité du fait de sa couverture extraordinaire et de sa traduction originale de l'estonien, ce

Noyeux Joël et Bonne année !

Oui, je vous ai lâché un bout de temps. Mais il faut dire que ces derniers mois ont été agités ! Le boulot très fatiguant, la vie privée très mouvementée, et les lectures ballotées au gré de ces tempêtes quotidiennes. Et toi, internaute, lecteur, qui attend un mot de moi, te rongeant les sangs, sur le point d'appeler le 911 (oui, parce qu'on est dans un film comme aux Etats-Unis là) et de leur demander d'aller voir à l'appartement de Guixxx si elle n'a pas été dévorée par son chat, depuis le temps. Je suis en vie, et le félin aussi. Il se porte même comme un charme. Notre dernière aventure, une expédition reliant Montreuil au centre de Paris, lui a secoué les puces et maintenant il se retourne sur la housse du BZ comme un petit tas (oui il est gros.) bienheureux. Le plus amusant a été pour lui la mise en cartons de toutes me affaires. Spécialement les livres. A l'inverse mon amoureux - un homme formidable - m'a maudite plusieurs fois en portan