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Articles

Affichage des articles du juillet, 2013

Le Quatrième mur, de Sorj Chalandon

Vous vous rendez compte qu’on est déjà à la fin du mois de juillet ? J’ai l’impression qu’hier encore je partais en vacances, des étoiles plein les yeux, des rayons de soleil me réchauffant le cœur. Finit les vacances pour moi, mais pour certains d’entre vous elles commencent à peine. De mon côté, j’ai repris la lecture, et j’entame ma pile de parutions de la rentrée littéraire. Vous l’avez peut-être déjà remarqué avec Wunderkind et Même pas mort qui ne sortent que fin août. Cette année, énormément de romans me font de l’œil, chose rare. Surtout en littérature française. Surtout. Vous savez bien ce que je pense de la littérature française, souvent trop nombriliste et expérimentale à mon goût. Et pourtant ma dernière lecture m’a mis une claque, et c'est un roman français. J’ai encore du mal à m’en remettre, le roman suivant à intérêt à tenir la route parce que la barre est haut placée ! C’est à cause de Sorj Chalandon , quelle idée de faire des romans aussi coup de poing,

Wunderkind, de Nikolai Grozni

En ce moment je suis un p’tit poil crevée. J’avais repris un rythme de lecture effréné mais ma fatigue a triplé depuis l’acquisition qu’a fait ma moitié d’un… chiot. Maintenant j’ai un rythme effréné de ramassages de crottes et d’essuyages de pipi, je suis constamment harcelée par un chien saucisse qui veut absolument rester dans mes pattes et dormir sur mon ventre, qui me couvre de bave, qui déchiquette mes livres pendant la nuit, et qui fait fuir la féline en lui courant après pour jouer avec elle. Bref, mon rythme de lecture a de nouveau baissé. Autant vous dire qu’ouvrir un livre avec l’énergumène dans les parages est un peu suicidaire (mieux vaut attendre qu’il dorme), et quand je me penche sur une page mes yeux se ferment instantanément. J’ai tout de même réussi à finir un roman magnifique, pour lequel j’ai lutté contre le sommeil avec bravoure (et moult bâillements, mais ils ne sont pas dû au livre). Il s’agit de Wunderkind , un roman de Nikolai Grozni qui sortira fin août

Même pas mort, de Jean-Philippe Jaworski

Il m’arrive parfois d’être un peu groupie. C’est rare, et je ne pousse pas mon vice à l’extrême, mais certains auteurs que je considère aujourd’hui comme de grands maîtres sont indispensables à ma survie ! J’attends donc leurs prochains ouvrages avec une ardente impatience, piaffant de joie lorsqu'on m’annonce qu’enfin – enfin ! – un nouveau roman va sortir. C’est l’état dans lequel j’étais quand ma représentante m’a mis entre les mains un feuillet d’explication montrant en gros plan la couverture du prochain Jean-Philippe Jaworski . Elle a dû voir mes pupilles s’illuminer de convoitise, et ma folie augmenter d'un cran lorsqu’elle m’a parlé de son ouvrage précédent réédité en tirage spécial et format collector. Faut pas m’faire des choses comme ça à moi ! Mon petit cœur se met à palpiter, mes narines frétillent avec leur vie propre et toute ma peau se hérisse de plaisir. Bref, autant dire qu’elle a compris qu’il fallait m’envoyer un service de presse de son nouveau roman illi

La Longue Terre, de Terry Pratchett et Stephen Baxter

Chers vous, Ça fait longtemps que je ne vous ai pas écrit. Pour tout dire je n’ai pas vraiment écrit plus de six lignes pendant les trois semaines de mes vacances où j’ai posé mes neurones et fait entrer l’air frais dans mon cortex cérébral encombré. (J’ai quand même écrit trois cartes postales que j’ai oublié de poster après les avoir timbrées… si si. De la grande prose en plus !) Je suis une petite chose stressée, et cette année a été particulièrement mouvementée avec toutes les péripéties qu’on attend d’une première année de boulot (sans vacances pendant un an), comprenant un Noël harassant et un déménagement. Bref j’avais besoin d’une parenthèse pour me vider et voir autre chose, d'imaginer pendant trois semaines que je vis ailleurs que dans un appartement d’un taille ridicule donnant sur une rue polluée a un prix exorbitant qui me pompe mon salaire, mais plutôt dans la verdure du sud, la chaleur de ses rayons... d'imaginer que je n’ai pas à lire comme une boulimiq