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Articles

Affichage des articles du avril, 2012

Tous les petits animaux, de Walker Hamilton

Les animaux sont nos amis, il faut les aimer aussi ! Ouais, j’avoue, je suis de celles qui se laissent attirer par des couvertures de livres tapes à l’œil. Expliquons simplement cela par mon fétichisme des livres : c’est quand même plus classe dans une bibliothèque. Et puis c’est un aspect du métier d’éditeur qu’il faut louer : le livre est un objet, je dirais même un objet de collection, la littérature est de l’art, il n’est que justice qu’un roman ou un album ait une belle couverture. Bref, pour ma part, il me suffit d’une bonne maquette, comme chez Sonatine ou 10-18 par exemple, pour tenter la lecture d’un livre qui, peut-être à cause de son résumé mal écrit par un stagiaire sous-payé un lendemain de cuite, ne m’aurait pas accroché. Bon, pour le livre dont je vais vous parler, c’est mon adoration des petits animaux à moustaches et au pelage doux, mon côté bisounours quoi, mon instinct maternel, ma faiblesse sentimentale, qui m’a poussé à vouloir absolument le lire. Po

Pilgrim

En ces temps mitigés, une phrase de ma lecture actuelle (article à venir dans peu de temps) : " Maintenant que la mort est proche, Pilgrim, c'est là mon plus grand regret, outre celui de vous perdre. Je regrette d'avoir blâmé si souvent les autres pour des fautes ou des problèmes de mon fait. Et sinon de mon fait, du moins vis-à-vis desquels j'ai manifesté ma tolérance. Je regrette d'avoir cru que les hommes ne pouvaient s'aimer entre eux, ni les femmes entre elles ; que les pauvres étaient coupables et responsables du sort qui les frappait (comment ai-je pu penser une chose pareille !) ; que les gouvernements étaient en droit de définir  « le bien  » , comme si en créant des lois, nous pouvions établier les limites des besoins, de la joie et de la confiance d'autrui. Comment osons-nous juger de ce qui est  « bien  »  pour les autres quand nous l'avons nous-mêmes reçu en cadeau ? " Pilgrim - Timothy Findley - Folio

La vie secrète et remarquable de Tink Puddah, de Nick DiCharrio

Une part de ( Tink ) Puddah ? Imaginez-vous devant la devanture de vieux bois verni de cette boutique. Vous poussez la porte et balayez la pièce du regard. Devant vous se dressent de hautes bibliothèques sur lesquelles dorment de lourds volumes aux dos multicolores et parés de lettres d’or. Sur votre droite, un comptoir de bois massif derrière lequel apparaît la silhouette affairée d’un libraire.   Vous faites un pas, le plancher grince, et la tête ensommeillée d’un chat apparaît au-dessus de la pile de livres qui encombre le grand fauteuil de velours rouge près de l’entrée. Il vous jette un coup d’œil suspicieux, puis ennuyé, avant de reprendre sa sieste, les oreilles chauffées par les rayons du soleil qui illuminent la pièce à travers les vitrines. Vous foulez doucement le sol, approchez d’une étagère bien remplie au ventre rebondie, prenez un livre au hasard, vous laissez retomber sur un bord du fauteuil moelleux, bercé par la musique ambiante, le silence de tous ces livres