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Articles

Affichage des articles du juin, 2011

Spin, de Robert Charles Wilson

Game of Spin... ou presque. Bianca, jeune libraire qui découvre les métiers du livre. Ces temps-ci je délaisse pas mal ma littérature de l’imaginaire natale pour me diriger vers des sphères un peu moins connues (pour moi, j’entends). Je le fais avec plaisir, mais j’ai tendance à être nostalgique de ce qu’était ma passion auparavant. Je me souviens avec joie (et honte) de tous mes essais artistiques en tant qu’écrivain, les quelques cinquante pages ébauchées sur mon ordinateur à l’aube de mes seize ans, qui finissaient inexorablement dans la « corbeille », et que je ne faisais lire à personne. Je piquais mes idées dans tout ce que je lisais (et je suis parfois d’accord avec Eddings/Master qui disait dans son Codex Riva qu’il valait mieux éviter de lire pour ne pas être influencé et « plagier » nos lectures), ma syntaxe était mauvaise (autant que mon orthographe), mon intrigue bancale, mes personnages caricaturaux et je ne trouvais jamais de fin. Bref, ces envies me re

Seul le silence, de R.J. Ellory

The sound of silence Quel bien long silence que voilà. Il est vrai qu’il se passe tellement de choses nouvelles récemment que j’ai un peu laissé la régularité de tenir ce blog de côté. Néanmoins, je pense à vous souvent, chers petits lecteurs assoiffés de savoir (au moins !). Je pense à vous depuis que j’ai repris le boulot, et depuis que je sens comme une pression sur mes épaules qui me dit « dis-donc là, t’as vu toutes les nouveautés qui sortent à mettre sur table, à lire et à conseiller ? Tiens celui-là par exemple, Charleston Sud, hein, ou bien Les enfants de Las Vegas, ou bien L.A Story, ils n’attendent que toi, alors bouge toi les nerfs optique ! », pression à laquelle je n’arrive pas à répondre, car ma faculté de lecture s’est soudainement endormie il y a deux mois, et je me fais violence pour la retrouver. Si si, je gesticule intérieurement, me sermonne, me secoue les épaules (quand ce n’est pas un Bruno bourré qui le fait), me donne un coup de pied au cul, mais une

Farlander, de Col Buchanan

A vous l'antenne, Nelson ! Voilà longtemps que notre ami Vincent Texas Ranger ne nous a pas servi une critique de son royaume far far lointain, où les gens parlent la langue du hamburger. Voici donc pour votre plus grand plaisir des nouvelles du correspondant américain, aussi appelé dans le south west  Twentycents Multipleflus  (qui, au passage, devait revenir cet été, et a réussi à se faire prolonger jusqu'en décembre, bastard) "Il n’est pas évident de commencer une nouvelle lecture après la puissance hypnotique d’un Patrick Rothfuss , mais éventuellement il faut se retrousser les manches et s’y jeter en étant bien conscient que le contraste risque de faire mal, très mal. Il est donc délicat de choisir quel auteur aura la lourde tâche d’être moins intéressant que mon héros à barbe longue. Pour ce faire, j’ai décidé de faire confiance aux éditions Bragelonne , qui avaient eu l’excellente idée de traduire Rothfuss et de présenter son livre comme la bomb