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Articles

Affichage des articles du juillet, 2012

Terreur, de Dan Simmons

Séance de rattrapage, messieurs dames. Il est des livres que l’on recommande chaudement à ses amis, quelques soient leurs goûts. Ce sont simplement des ouvrages d’une telle qualité – à mes yeux – qu’ils méritent d’être lu, ou du moins notifiés, martelés, à nos amis lecteurs, parce qu’ils se doivent, sinon de les lire, au moins de savoir que ces livres existent, et qu’ils n’attendent que leurs nerfs optiques. C’est pourquoi, je fais une séance de rattrapage. Je passe en revue ma bibliothèque personnelle (toujours ma magnifique Expedit , laquelle a souffert de quelques déménagements mais est fidèle au poste, prenant poussières et poils de chat solennellement) pleine à craquer de livres non chroniqués, et m’arrêtant sur ceux qu’il est outrageant d’avoir oublié. Bon, y en a un paquet, mais parfois je n’ai pas le courage de vous décortiquer certains livres. L’inspiration, vous savez, ce genre de choses. Il y en a que j’ai adoré, mais quand j’essaye de me remémorer ce que j’ai aimé d

L'Aliéniste, de Caleb Carr

Théodore Roosevelt chasseur de psychopathes. Je vous ai déjà dit que j'avais passé des vacances à New York. Trop peu de temps malheureusement, trois jours ne sont pas suffisants pour découvrir tous les trésors de la Grosse Pomme. J'y retournerai bien une semaine, et je sais que ça arrivera. Depuis j'ai lu L'Aliéniste , roman écrit par Caleb Carr en 1996, choisi justement pour sa situation géographique, puisqu'il se passe dans le New York des années 1890. Il n'a pas été facile de suivre le cheminement des personnages, un tas de rues ont changé de noms, des quartiers ont été intégrés à d'autres (notamment les Five Points qui n'existent plus sous ce nom là). Mais j'ai quand même saisi l’essentiel des localisations : une fois qu'on sait situer les avenues, les rues ne sont plus un problème. J'ai vraiment aimé me promener dans les rues de New York (à m'en bousiller la plante des pieds, même...) . Son seul problème à mes yeux étai

L'Homme dé, de Luke Rhinehart

Il existe peu de roman en poche aux éditions de l’Olivier . Quand j’ai aperçu L’Homme dé sur l’étagère je me suis demandé ce qu’était ce format, et cette maquette que je n’avais vu encore nulle part… L’Homme dé est immédiatement rentré dans ma bibliothèque « à lire » coincée dans un coin de mon cerveau, et je l’ai laissé prendre la poussière une année. Une année avant de me dire « bon, je vais visiter New York City (!) donc faut que je me trouve des livres qui se passent dans la grande pomme ! » . Oui moi quand je vais à un endroit maintenant j’essaye d’emporter des livres du coin (je vous dirais ce que je trouve si un jour je dois aller dans la Creuse, ça sera pas facile ni joyeux.). M’en passant par Montréal, j’ai donc emporté un roman de Michel Tremblay ( The auteur québécois) La grosse femme d’à côté est enceinte , puis j’ai fourré l’Analyste de Caleb Carr dans mon sac, et enfin : L’Homme dé . J’ai été contente parce que je l’ai lu au retour du voyage, et

Sans parler du chien, de Connie Willis

Parlons-en de ce chien. Voilà un livre qui donne presque envie de s’acheter un bouledogue. Voilà, c’était un premier argument. Ma vielle couv'  Ensuite : Ben, je vous avais déjà parlé du fait que, parfois, mon regard s’arrête sur une couverture, et que je suis irrémédiablement attirée par la lecture. C’est encore ce qu’il s’est passé avec Sans parler du chien de Connie Willis . Il se trouve que lorsque je suis arrivée dans mon ancienne librairie (qui vient de fermer ce mois-ci) l’an dernier, j’ai trouvé un rayon de littératures poches plutôt bien fourni. N’ayant pas d’informatique et aucun historique de mes livres en stock, j’ai passé mes six premiers mois à arpenter mes rayons et à intégrer dans ma mémoire les trois quart des livres présents. J’ai ainsi repéré des titres dont j’ignorais même l’existence, et plus tard, même en ayant compris qu’ils resteraient certainement des stocks morts (c'est-à-dire que personne ne les demande et qu’ils ne se vendent que sur con