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Articles

Affichage des articles du mars, 2011

Gagner la guerre de Jaworski et Le Déchronologue de Beauverger

Ultra Combo de la mort Affiche des Imaginales 2011 Ca y est, le printemps est là. Le soleil s’étire de tous ses chaleureux rayons, les arbres bourgeonnent et les allergies de saison pointent le bout de leur nez : en ce qui me concerne, ça se traduit par des démangeaisons sur le visage qui durent de mars à mai (imaginez-moi toute rouge de l’arrête du nez au haut de crâne, c’est pas joli joli. D’autant plus qu’il suffit que je gratte une fois mon nez pour laisser une jolie trace rouge indélébile, mon visage est un peu comme une ardoise magique au printemps…) et donc, malgré toute cette poésie, je haie le printemps. Mais le printemps veut aussi dire –en plus des jambes féminines à nouveau dénudées, je sais que certains y ont pensé- nouvelles parutions littéraires tant attendues ! Avec le printemps est donc arrivée la parution de trois titres en poche que j’attendais avec impatience. Il s’agit de trois grands  monuments  de la littérature fantastique que je vous recommande

L'épouse de bois, de Terri Windling

Do androids dream of electric Sheep ? Cette image sans rapport avec l'article fait partie de mon projet de propagande : "nous voulons des chats en librairie" Le web est un outil merveilleux ! En ce moment je surfe tranquillement sur le net (tranquillement est un bien grand mot sachant qu’un monstre apparenté à la race des félidés s’excite dans mon appartement autour de moi depuis dix minutes sans me laisser de répit, je préparerai bien un ragoût de chat ce soir), et je regarde les parutions littéraires. Vous savez, celles que je ne peux pas voir en librairie parce que ça ne fait pas (encore) partie de mes responsabilités (je compte bien les acquérir, à coup de serpe s’il le faut !), et que je découvre donc avec frustration et joie après parutions. Bref, cet outil fantastique qu’est le net me permet de voir à l’avance ce qui va orner les tables de la librairie dans les mois à venir, la plupart pour disparaître tout aussi vite, mais ceci est une autre hi

Jade et le royaume magique, de Marc Cantin et Caroline Piochon

La vie des très bêtes Il est marrant de se dire que j’ai eu l’envie d’être libraire très tôt (petite déjà on se disait avec le grand frère et la grande sœur qu’on monterait bien notre librairie-café ensemble !) et que pourtant je n’ai jamais été cliente régulière d’une librairie. En fait, je n’avais jamais d’argent pour acheter mes livres, du coup je me contentais de flâner dans des librairies telles que  Imagin’ères   à Toulouse en m’extasiant sur tous les livres, avant de repartir les mains vides mais la tête plein d’étoiles. En fait, je comptais énormément sur ma sœur pour acheter des livres, car ayant les mêmes goûts, je n’étais jamais déçue ! Tout ça pour dire que je n’ai jamais eu les mauvaises habitudes des clients en librairie (non j’ai même plutôt toujours été du genre à replacer les livres correctement sur leurs piles d’origine, manie qui s’est aggravée avec ma formation de libraire et dont je ne peux plus me séparer aujourd’hui, un toc qui serait bien utile

The return of the Living Dead

Quand j’étais petite (imaginez des boucles blondes et de grands yeux noirs sur un visage potelé) j’avais peur de pas mal de trucs. En fait, j’ai toujours été peureuse, je ne sais pas trop d’où me vient ce manque de courage, mais je sais que la peur coule dans mes veines tout autant que les petites navettes spatiales des globules blancs d’Il était une fois la vie (et même que certains de nos globules rouges ressemblent à Obélix avec des bulles  d’oxygène à la place des menhirs, si si). L’une de mes plus grandes peurs prit naissance lors du visionnage du film The Mask au cinéma en compagnie de ma petite famille. J’avais six ans, et la transformation de Jim Carrey en The Mask me paraissait tellement douloureuse et inhumaine que je me suis mise à sangloter bruyamment au bout de 20 minutes de film. Ce n’est pas mon instant le plus glorieux, mais je me le remémore avec une tendre nostalgie lorsque je prends conscience de ce que je vois aujourd’hui au cinéma ! Pensez don

Les monstres de Templeton, de Lauren Groff

ATTENTION COUP DE COEUR ! Hier soir à été une soirée particulièrement sympathique ! Tout d’abord j’étais de repos toute la journée, ce qui n’était pas pour me déplaire (imaginez de longs moments de flemmardise sur un canapé ensoleillé avec un chat ronronnant). Puis j’ai bougé sur la capitale pour aller boire un verre avec mon ami A. qui devait me raconter son séjour en Australie (mince je ne savais pas qu’on pouvait domestiquer des kangourous !). Nous sommes allés dans un petit bar qui s’appelle le Teddy’s bar où un gentil chat de comptoir nommé René a dormi pendant à peu près une heure et demi sur mes genoux (et sur mon bras gauche que je ne sentais plus sur la fin, hmmm…). Bref, je sais que vous vous fichez éperdument de mon quotidien super folichon, mais tout ça a contribué à de petits moments de bonheur, jusqu’au dernier, le plus intime puisqu’il vient de ma moitié, et qui s’est présenté sous la forme d’un emballage cadeau kraft aux emblèmes des Cahiers de Colette. Il s

Le nom du vent, de Patrick Rothfuss

Walker Texas Ranger Direct Live Dans mon jeune âge, j'avais tendance à me croire écrivain. Du coup, je commençais sans cesse de nouvelles histoires, j'écrivais dix pages, vingt, parfois cinquante, avant de me relire, de me dire que je n'avais aucune idée de comment continuer mon histoire, et qu'en plus je pondais vraiment de la chiasse. Une personne a changé ça : Vincent D . Il était lui aussi jeune, athlétique, un sourire plein de dents et plein d'humour, et se faisait appeler Kezakos. Notre amitié s'est rapidement forgée autour de notre passion commune pour les oeuvres de Tolkien (Masterr!!!) et de la fantasy, et on est rapidement devenus BBF (Best friend foréveur)! Son seul problème était d'habiter à 780 km de chez moi à l'époque. Aussi lorsque nous avons commencé à écrire à quatre mains, c'était pas franchement facile. Mais Mémoires du Brennor est né : 350 pages de chevaliers en armures et de canassons morts sous leurs cavaliers, d'épée

Fables, de Bill Willingham

Bons baisers de Guslavie et la bobinette cherra. J’étais hier en territoire guslave. Pour les ignorants l’ambassadeur Guillaume de la Guslavie , pays proche de l’Ukraine surtout connu pour ses mines de diamants et sa Wrestling democraty où les idées politiques sont défendues sur un ring de catch et arrosées de shots de vodka, fêtait son anniversaire ! Et toutes les ambassades présentes en France étaient invitées pour l’occasion. Vous vous doutez que je suis autant ambassadrice que la Guslavie existe. Donc il m’a fallu trouver un pays, une nation, que dis-je un royaume à défendre. Après moult réflexions, je décidai de me faire ambassadrice Petit Chaperon Rouge du royaume de Fableville. Quelle fut ma déception arrivée sur place de voir combien peu d’invités connaissaient le comic auquel mon ambassade fait référence ! Bon la soirée était épique, les différentes ambassades très bien costumées et le buffet prodigieux, mais ce n’est pas de ça dont je vais vous parler. Vous n’aviez qu

Le prix de la magie, de Kathleen Duey

Hanibal lecture J'ai longtemps été fascinée par un seul genre littéraire, la fantasy, considérée par beaucoup comme de la para-sous-littérature-de-gare. Cela est on ne peut plus faux, et même si j'ai élargi mon champs de lecture aujourd’hui, la fantasy, le fantastique et la science-fiction restent mes genres favoris. J'ai donc décidé de tester cette semaine le label Castelmore , le nouveau rejeton de Bragelonne (pour les non-initiés, détenteur en France de la majorité des littératures de l'imaginaire publiée), qui propose de la littérature pour ado. Eh oui, sachez que notre amie Stephenie Meyer (Stephy pour les intimes!) a lancé une mode qui met du temps à s’essouffler, la mode des vampires lycéens sexy transis d'amour ! Alors qu'autrefois il y avait Patrick Bruel et Brad Pitt, aujourd'hui il y a Justin Bieber et Robert Pattinson (Edwaaaaaaaaaaaaaard) qui font battre le cœur de nos jeunes teenagers et déclenchent des crises d'hystérie colle

Guixxx of the Undead au Virgin des Champs

Guixxx (triple X oui, comme Vin) bourre sa pipe d’un geste expert, assise dans un grand fauteuil de cuir élimé aux larges accoudoirs. Un feu de bois rayonne dans la pièce, les yeux de la Guixxx brillent dans le noir. Aussi loin que je me souvienne… je n’aimais pas les livres. Non pas que je ne les aimais vraiment pas , c’est que je ne les aimais pas vraiment comme aujourd’hui. Non, d’abord je préférais les peluches. Faute de peluche, mon chat noir, dont la queue papillonnante m’attirait comme une flamme (s’en suivit de nombreuses blessures de guerres, les griffes d’un félin étant des armes redoutables !). Puis vint le tour des Barbies, ces vestales de plastique au corps parfaitement galbé avec une petite culotte imprimée Matell (le détail qui tue, ça ne les empêchaient pas d’avoir des histoires d’amour torrides). Certainement mon intellect fût-il sauvé par un environnement propice, et je découvrais alors, suite à de longs entretiens avec Ratus, mes premières lectures. Loués

She kept a rollin' !

*Retrousse ses manches* Chers amis, l’heure est venue de retrouver nos vieilles habitudes. Fut un temps, souvenez-vous, où je postais sur mon « blog », petite écrivaillone pleine d’espoirs et de rêves. A l’époque j’étais encore jeune et fringante, fine comme une liane et la peau douce telles les fesses d’un bébé… hm bref. Du temps a donc passé, et l’envie –que dis-je- la démangeaison d’écrire ne m’a pas lâché ! En attendant le jour où je deviendrais le nouveau Philip K. Dick, ou bien le nouveau Bernard Werber (faute de véritable talent ça permet au moins d’avoir de la tune), j’ai décidé de m’exprimer en mettant sur pied un nouveau « blog » !  Ah, ne soyez pas surpris, c’est l’occasion de redécouvrir mon incroyable prose (pleine de fautes de syntaxe et d’une orthographe frôlant l’hérésie) et mon génie injustement méconnu ! C’est aussi l’occasion d’échanger avec vous, chers lecteurs, votre opinion m’intéresse particulièrement (aussi soyez compréhensifs si je n’en tiens absolume