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Articles

Affichage des articles du août, 2013

La grâce des brigands, de Véronique Ovaldé

Parfois, une couverture de roman n’a rien à voir avec le sujet du livre. On se demande alors qui a eu l’idée de trouver cette couv’, souvent moche, inutile : le stagiaire ? L’éditeur ? Un pote aveugle ? Bref, c’est ce que je me suis demandée après avoir lu La grâce des brigands , de Véronique Ovaldé , aux éditions l’Olivier . Bien heureusement le roman était vraiment top, bien que je ne comprenne pas cette couv’ d’une totale laideur. Donc j’ai lu La grâce des brigands la semaine dernière. Pour tout vous dire, comme ma boss m’a clairement fait comprendre que mon penchant pour les romans étrangers ne devait pas passer avant le fait que la rentrée littéraire française soit avant tout une rentrée de romans français, je me suis penchée, un peu forcée je l’admets, sur les nouveaux romans français. Je me suis tournée vers des valeurs sûres, me basant sur de précédents échos de collègues aguerris possédants de bons goûts, Céline Minard , Sorj Chalandon , Véronique Ovaldé. Seul hic, le d

Confiteor, de Jaume Cabré

En ce moment je suis dans une frénésie de lecture, de ramassage de crottes et de rattrapage de séries télés. Par ailleurs j’essaye de remettre de l’ordre dans mes projets professionnels top secrets mais il semblerait que toutes ces choses jointes ensemble m’épuisent (et pourtant on ne peut pas dire que la semaine du 15 août en librairie soit follement énergique, et aujourd’hui j’en profite pour glander, mais glander pour moi c’est une course de lecture contre la rentrée littéraire et des bestioles poilues dites « domestiques » qui me réveillent toutes les trois heures comme un bébé qui fait ses dents. Croyez-le ou non, c’est fatiguant.). Je rêve à nouveau de mon futur week-end dans le sud chaleureux et chantant de mes parents, avant que l’enfer ne se déclenche sur terre (dans ma librairie) avec une succession de dédicaces stressantes (pour la hiérarchie, et donc pour moi par la suite…) jusqu’à la fin des hostilités mi-octobre où je me fais une semaine de bruine et d’embruns au bord la

Faillir être flingué, Céline Minard

Août, le temps file à une vitesse ahurissante. Il règne à Paris une atmosphère de vacances, que j’embrasse allègrement, même si pour moi les vacances sont bel et bien finies. Néanmoins le soleil brille brille brille à Paris, la touffeur de mon appartement ne se dissipe pas malgré mes fenêtres grandes ouvertes, et je perds peu à peu mon (faible) bronzage en passant mon temps affalée sur le divan de mon salon à lire. Lire à en perdre haleine. J’ai arrangé ma bibliothèque (à moitié rongée par la dentition de lait du chien chien) en fonction de la parution des titres de la rentrée littéraire que je dois lire avant le 21 août. Le 31 juillet je me disais « j'suis laaaarge » , maintenant je me rends compte que je n’ai que 15 jours pour lire au moins quinze livres de la rentrée. Parfois on haït son métier. Heureusement qu’il y a beaucoup de bon (mais surtout du mauvais) là-dedans ! Bref, hier j’ai passé ma journée dans Faillir être flingué de Céline Minard . Figurez-vous que Rivages