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Articles

Affichage des articles du septembre, 2018

Toxoplasma, de Sabrina Calvo

J'ai découvert Calvo en France, en lisant son roman fantastique  Elliot du néant , paru aux éditions La Volte en 2012. Je me souviens encore de son onirisme, de son humour, de ses références à Mallarmé, Lewis Carroll et Nik Kershaw, et de son atmosphère étrange et foutraque hors du commun. Calvo, avais-je compris à l'époque, sort des sentiers battus.  Cela s'est d'ailleurs confirmé lorsque l'année passée David s'est muée en Sabrina, une peau neuve qui lui va comme un gant, et une nouvelle identité qui la définit aujourd'hui tout autant que sa carrière d'artiste et d'écrivaine. C'est donc avec plaisir que j'ai vu sortir en fin d'année dernière son nouveau roman Toxoplasma , toujours chez La Volte , et qui prenait place dans ma nouvelle ville de coeur : Montréal. Car Sabrina Calvo habite elle aussi la métropole québécoise, et elle a décidé d'en faire son terrain de jeu. Cette fois-ci, elle nous entraîne dans

Le chant du coucou, de Frances hardinge

J'ai découvert Frances Hardinge dans ce qui me paraît aujourd'hui être une autre vie. Je l'ai découvert grâce à son titre L'île aux mensonges , publié en français chez Gallimard jeunesse, lorsque j'étais encore dans ma propre libraire. C'était il y a un un peu plus d'un an, mais ça me paraît aujourd'hui incroyablement loin. La lecture de L'île aux mensonges , en revanche, est encore assez fraiche dans mon esprit. Déjà, Frances Hardinge mettait en scène une héroïne aux bords tranchants et à la personnalité sans filtre, et j'avais beaucoup aimé. Comme Triss dans Le chant du coucou , c'était aussi une jeune fille issue d'une bonne famille et qui tente de s'extirper du carcan imposé par ses proches et la société. Peut-être vous en parlerais-je dans un autre billet.  J'attends la suite avec impatience. Donc quand j'ai vu que sortait Le chant du coucou - édité par L'Atalante en 2018 et traduit par Patrick Couton - je n&