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Articles

Affichage des articles du novembre, 2012

La symphonie des spectres, de John Gardner

Il arrive des fois où, après avoir refermé un livre, je me rends compte que je viens de fermer un chef-d’œuvre. Ces moments sont de plus en plus rares. Comme m’en parlait l’un de mes collègues, ça arrive plus fréquemment avec les romans classiques, cultes, les grands noms de la littérature qui ne sont pas aujourd’hui mondialement connus pour rien, ou avec ceux qui sont tombés dans un oubli immérité, parce qu’ils on été ensevelis par la masse de m**** qui sort sur nos tables depuis deux décennies, et que heureusement certaines maisons décident de remettre en avant. Bon j’ai quand même lu récemment quelques œuvres qui méritaient d’être traités de chef d’œuvre (pour moi), Les jardins statuaires de Jacques Abeille ou encore Karoo de Steve Tesich… mais ils ont été écrit il y a déjà plus de vingt ans. Et je viens de refermer La Symphonie des spectres , de John Gardner , qui rentre définitivement pour moi dans cette catégorie de chef-d’œuvre. Encore une fois, le livre a été écrit e

Anno Dracula, de Kim Newman

Peut-on faire du beau avec du vieux ? Il y a ceux qui sont sceptiques et ne jurent que par l’originalité de la nouveauté. Moi je pense qu’il est assez extraordinaire d’arriver à faire une œuvre de qualité avec de l’ancien. Cela vaut pour à peu près tout. Tout est matière à création, tout est matière à innovation. C’est exactement ce que j’ai pensé en prenant entre les mains le livre de Kim Newman , Anno Dracula , à qui Bragelonne vient de donner une seconde vie au sein de sa maison d’édition. J’en avais entendu du bien, récemment une amie m’avait faire part dans une liste de ses dix œuvres incontournables dans les littératures de l’imaginaire, et elle m’avait cité ce titre. J’étais bien-sûr contente lorsque j’ai pu récupérer le service de presse au début du mois, j’allais donc pouvoir juger par moi-même de ce roman dont en semble faire grand cas. Kim Newman est journaliste, critique et scénariste de cinéma en plus d’être auteur de romans et de travailler pour l’univers

Une place à prendre, de J.K. Rowling

Elle agite les plumes et fait dégoiser les mauvaises langues, la J. K. Rowling.  Elle sort un nouveau roman, et attention un « pas pour les enfants ». Alors forcément tout le monde l’attend au tournant et ses fans font le décompte jusqu’à la parution d’ Une place à prendre . Puis vient la parution et la déception. Les fans vomissent leur désappointement, comment se fait-il qu’ils n’ont pas aimé la nouvelle œuvre du grand maître Rowling ? Source : la voix du nord Voilà pourquoi j’ai décidé de le lire. Je fais partie de cette génération qui a grandi avec la parution des Harry Potter . Pour moi aussi le nom de J. K. Rowling est indissociable du petit sorcier au front zébré et à la touffe indomptable, de gnomes de maisons, de griffons, d’araignées géantes et de balais volants. Bref, je les ai lus, relus, de mes 11 à 24 ans. La différence, c’est peut-être que depuis mon adolescence où j’ai ingurgité un grand nombre de fantasy et de romans fantastiques, j’ai varié mes lec