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Articles

Affichage des articles du 2012

Ces choses que nous n'avons pas vues venir, de Steven Amsterdam

Il semblerait que l’on a une fascination pour le pire. L’inévitable. L’apocalypse ! (roulement de tonnerre et éclairs lumineux – oui ici on fait le son et lumière aussi) ca a toujours été plus ou moins ainsi, la littérature regorge de récits apocalyptiques depuis un petit moment déjà, bien que récemment le phénomène se soit amplifié. Quelle est la cause de cet engouement pour l’apocalypse ? J’imagine que nos avancées scientifiques depuis un siècle ont donné des frayeurs à l’humanité qui a compris qu’en poussant sa chance elle avançait aussi sa disparition. Guerres, pollution, informatique, virus, nucléaire, mutations… etc. On passe du dérèglement climatique meurtrier à l’attaque de zombies, à la rébellion des machines, chaque auteur utilise son scénario catastrophe pour nous donner des frissons et nous nous en délectons ! On aime anticiper et se faire peur. J’en ai lu quelques-uns de ces romans d’anticipation post-apocalyptiques, mes préférés étant ceux d’auteurs français comme B

La symphonie des spectres, de John Gardner

Il arrive des fois où, après avoir refermé un livre, je me rends compte que je viens de fermer un chef-d’œuvre. Ces moments sont de plus en plus rares. Comme m’en parlait l’un de mes collègues, ça arrive plus fréquemment avec les romans classiques, cultes, les grands noms de la littérature qui ne sont pas aujourd’hui mondialement connus pour rien, ou avec ceux qui sont tombés dans un oubli immérité, parce qu’ils on été ensevelis par la masse de m**** qui sort sur nos tables depuis deux décennies, et que heureusement certaines maisons décident de remettre en avant. Bon j’ai quand même lu récemment quelques œuvres qui méritaient d’être traités de chef d’œuvre (pour moi), Les jardins statuaires de Jacques Abeille ou encore Karoo de Steve Tesich… mais ils ont été écrit il y a déjà plus de vingt ans. Et je viens de refermer La Symphonie des spectres , de John Gardner , qui rentre définitivement pour moi dans cette catégorie de chef-d’œuvre. Encore une fois, le livre a été écrit e

Anno Dracula, de Kim Newman

Peut-on faire du beau avec du vieux ? Il y a ceux qui sont sceptiques et ne jurent que par l’originalité de la nouveauté. Moi je pense qu’il est assez extraordinaire d’arriver à faire une œuvre de qualité avec de l’ancien. Cela vaut pour à peu près tout. Tout est matière à création, tout est matière à innovation. C’est exactement ce que j’ai pensé en prenant entre les mains le livre de Kim Newman , Anno Dracula , à qui Bragelonne vient de donner une seconde vie au sein de sa maison d’édition. J’en avais entendu du bien, récemment une amie m’avait faire part dans une liste de ses dix œuvres incontournables dans les littératures de l’imaginaire, et elle m’avait cité ce titre. J’étais bien-sûr contente lorsque j’ai pu récupérer le service de presse au début du mois, j’allais donc pouvoir juger par moi-même de ce roman dont en semble faire grand cas. Kim Newman est journaliste, critique et scénariste de cinéma en plus d’être auteur de romans et de travailler pour l’univers

Une place à prendre, de J.K. Rowling

Elle agite les plumes et fait dégoiser les mauvaises langues, la J. K. Rowling.  Elle sort un nouveau roman, et attention un « pas pour les enfants ». Alors forcément tout le monde l’attend au tournant et ses fans font le décompte jusqu’à la parution d’ Une place à prendre . Puis vient la parution et la déception. Les fans vomissent leur désappointement, comment se fait-il qu’ils n’ont pas aimé la nouvelle œuvre du grand maître Rowling ? Source : la voix du nord Voilà pourquoi j’ai décidé de le lire. Je fais partie de cette génération qui a grandi avec la parution des Harry Potter . Pour moi aussi le nom de J. K. Rowling est indissociable du petit sorcier au front zébré et à la touffe indomptable, de gnomes de maisons, de griffons, d’araignées géantes et de balais volants. Bref, je les ai lus, relus, de mes 11 à 24 ans. La différence, c’est peut-être que depuis mon adolescence où j’ai ingurgité un grand nombre de fantasy et de romans fantastiques, j’ai varié mes lec

Intermède

Quand j'étais ado, j'avais une sorte de fascination pour les créatures féeriques. J'ai commencé par partager cette passion par de vieux blog sur Monsite, puis Skyblog, puis Bloxode...  Je me souviens que je passais dès que je pouvais dans cette librairie du centre de Toulouse, Imagin'ères, où ils possédaient un nombre incroyables d'Art Books de fantasy, de figurines de pixies et farfadets, mes préférés,  et que j'y passais souvent tout l'argent de mes baby-sittings. Ces créatures trônaient sur mes bibliothèques, prenaient la poussière mais emplissaient ma chambre d'ombres magiques la nuit venue, et me donnaient l'impression de vivre dans un autre monde, plus beau, plus clément. Plus enfantin aussi. Et comme dans Hook, j'ai perdu le souvenir de ma fascination pour les fées. J'ai grandi. Pourtant, dès que je découvre de nouveaux artistes, je me jette sur les nouvelles illustrations de fées, farfadets, elfes, trolls, ogres q

Descendre en marche, de Jeff Noon

Diantre, que cette grisaille sinistre qui couve au-dessus de nos têtes depuis deux semaines est déprimante. De quoi plomber un moral déjà bien attaqué par des arrivages de Noël incessants, des centaines de colis monstrueux qui épuisent vos petits libraires. Heureusement, la balance cosmique fait son boulot, et en ce moment, après plusieurs jours de stress, de fatigue et de traînage de pied, je commence à retrouver mon enthousiasme d’antan. Ce grâce à mes projets personnels et professionnels top secrets (oui j’ai des projets pro top secrets moi, c’est Guixxx triple XXX n’oubliez pas) qui prennent enfin forme. Et puis je m’abreuve de lecture, ça change les idées, et c’est toujours agréable. On devrait envisager des recherches sur les propriétés thérapeutiques du livre papier, si ce n’est pas déjà fait. De plus je reçois enfin les romans envoyés en avant-première que j’ai demandé le mois dernier par les maisons d’éditions spécialisées en littératures de l’imaginaire. Ma pile à lire

Les fidélités successives, de Nicolas d'Estienne d'Orves

Le meilleur moyen d’oublier ce qui vous tracasse, c’est encore de lire, ou d’écrire. J’ai tendance à l’oublier, et j’ai été tellement prise par les aléas de ma petite vie que j’ai laissé passer un temps infini entre ma dernière chronique et celle-ci, je m’en excuse. C’est que mon félin et moi, on se cherche un nouveau toit, encore. En ce moment je change de boulot une à deux fois par an, et c’est pareil pour mes appart’, je peux vous dire que mes livres ont à peine le temps de prendre une bonne poussière résiduelle qu’ils sont remis en carton et baladés d’appartements en appartements… Bref. Je n’ai pas pour autant arrêté de lire ces derniers jours, en cette période de rentrée qui tire vers Noël (oui sachez qu’en librairie on commence déjà à recevoir nos quantités de Noël, Jingle Bells…), il n’est pas possible de se laisser aller ! Entre un petit Western et un roman historique j’ai avalé le dernier tome de Fables , et j’ai commencé le dernier titre des éditions La Volte . J’essaye