Accéder au contenu principal

Pilgrim



En ces temps mitigés, une phrase de ma lecture actuelle (article à venir dans peu de temps) :





" Maintenant que la mort est proche, Pilgrim, c'est là mon plus grand regret, outre celui de vous perdre.
Je regrette d'avoir blâmé si souvent les autres pour des fautes ou des problèmes de mon fait. Et sinon de mon fait, du moins vis-à-vis desquels j'ai manifesté ma tolérance.
Je regrette d'avoir cru que les hommes ne pouvaient s'aimer entre eux, ni les femmes entre elles ; que les pauvres étaient coupables et responsables du sort qui les frappait (comment ai-je pu penser une chose pareille !) ; que les gouvernements étaient en droit de définir «le bien », comme si en créant des lois, nous pouvions établier les limites des besoins, de la joie et de la confiance d'autrui.
Comment osons-nous juger de ce qui est «bien » pour les autres quand nous l'avons nous-mêmes reçu en cadeau ? "

Pilgrim - Timothy Findley - Folio

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Édification d'un rêve, ou la librairie fantastique.

Dessin de Tom Gauld Combien de fois dans mon entourage (le peu qui lisent mes chroniques en diagonale) m’a demandé quels étaient ces plans « top secrets » dont j'ai fait état dans plusieurs de mes billets. Ceux qui m'ont posé la question sans détour ont obtenu l'information claire et définitive que je partage avec vous ici : je veux créer ma boîte. Je vous ai déjà parlé avec nostalgie et envie de mes rêves. Depuis mon adolescence je fantasme sur cette possibilité. J’ai vécu dans le rêve brumeux et cotonneux de posséder ma propre librairie. Je l’ai imaginée, décorée, rempli et re-imaginée des centaines de fois. Parfois elle ressemblait à l’ancien local de la librairie Imagin’ères à Toulouse, une toute petite pièce au plancher craquant et aux étagères ployant sous des rayonnages de livres de SF, la musique de Loreena McKennit se mêlant aux effluves de patchouli. Parfois elle ressemblait au Forbidden Planet de Londres, gigantesque, fournissant profusion de Bds ...

Ouverture et tralala

Voilà, ça y est, après des mois de recherches, des semaines harassantes à s'occuper de l'administratif, puis des travaux, puis de l'administratif, puis de la manutention, puis de l'administratif (quoi, je me répète ?), on a enfin ouvert cette librairie. La dimension fantastique. On a ouvert hier, samedi 31 janvier, et on se sentait pousser des ailes. On prend tranquillement nos marques, on reprend nos bonnes habitudes acquises lors de nos précédentes expériences, on essaye de se débarrasser des mauvaises (celles des branleurs au chômages qui se sont prélassés dans leur canap' pendant des mois en attendant que ça bouge). On prépare nos nouveautés, on organise nos premières dédicaces, on sourit benoitement devant notre premier chiffre d'affaire.  La vie est belle depuis hier ! Bon allez, je vous mets quelques photos, les fruits de notre dur à labeur à Julien et moi. Pour ceux qui n'ont pas suivi (ou ceux qui débarquent...

Rattrapons le temps perdu - La Passe-miroir, de Christelle Dabos

Mais où était-elle tout ce temps ?  Personne ne se le demande, parce que depuis mon arrêt brutal (mais temporaire) de ce blog, sa fréquentation a lamentablement chuté ! (Logique, me direz-vous) . Pourquoi ?, surtout ! Telle est la question que personne ne pose et à laquelle je vais répondre. Je pourrais prétendre que je n'ai pas eu le temps d'écrire (une fausse vérité, ou un vrai mensonge, au choix), que je suis débordée (bon ça c'est vrai, mon boulot me prend quand même beaucoup de temps) et que j'étais trop fatiguée pour écrire en rentrant chez moi (bon, ça aussi c'est vrai, j'étais même trop fatiguée pour sortir mon chien, faire à manger, enlever mes chaussures et changer mes draps, donc bon tu vois... "mais où est cette fausse vérité", me crie-t-on !). La vérité vraie c'est que j'ai oublié. Oublié combien j'aimais écrire, vous parler de mes lectures, partager mes pensées. J'ai oublié combien j'aimais lire...