Game of Spin... ou presque. Bianca, jeune libraire qui découvre les métiers du livre. Ces temps-ci je délaisse pas mal ma littérature de l’imaginaire natale pour me diriger vers des sphères un peu moins connues (pour moi, j’entends). Je le fais avec plaisir, mais j’ai tendance à être nostalgique de ce qu’était ma passion auparavant. Je me souviens avec joie (et honte) de tous mes essais artistiques en tant qu’écrivain, les quelques cinquante pages ébauchées sur mon ordinateur à l’aube de mes seize ans, qui finissaient inexorablement dans la « corbeille », et que je ne faisais lire à personne. Je piquais mes idées dans tout ce que je lisais (et je suis parfois d’accord avec Eddings/Master qui disait dans son Codex Riva qu’il valait mieux éviter de lire pour ne pas être influencé et « plagier » nos lectures), ma syntaxe était mauvaise (autant que mon orthographe), mon intrigue bancale, mes personnages caricaturaux et je ne trouvais jamais de fin. Bre...