Ça fait longtemps que je ne vous ai pas parlé de Fantasy, mon amour de jeunesse. Je dis ça parce que c’est la littérature qui m’a ouvert à la lecture, à une faim et une envie de lire si puissante que je suis devenue libraire. J’en ai lu une flopée depuis mes treize ans, où j’ai fait mes débuts avec Eddings, Tolkien, Hobb, Feist, Williams ou Zimmer Bradley. Et depuis Gagner la guerre de Jaworski en 2010, rien ne m’a franchement emballé. Il y a eu Le nom du vent , et certains autres chez Bragelonne, mais même si je les ai apprécié ce ne sont pas mes coups de cœur les plus précieux. C’est pourquoi je me suis tournée vers un Pierre Pevel que j’avais longtemps mis de côté. Plusieurs choses m’intéressaient dans la lecture des Lames du Cardinal de Pierre Pevel (qui vient de sortir en poche chez Folio). D’abord cette inspiration assumée des Trois Mousquetaires , ensuite mon attrait pour sa description du Paris des années 1630, et enfin ma lecture jubilatoire de la Trilogie de Wielstadt ...