Accéder au contenu principal

Vacances

Mouais bon, après avoir tenté moult fois d'écrire une chronique ces deux dernières semaines, j'ai fini par comprendre que mon esprit n'est pas assez focalisé sur ça actuellement. Je n'ai pas arrêté de lire (la Garçonne, La Constellation du chien, La Fille automate, Le Club des neurasthéniques...) mais je pense sans cesse à mes vacances qui arrivent dans moins de dix jours, c'est à dire au lâcher prise, au soleil, à l'émerveillement et au repoooooos, donc je n'arrive pas à me concentrer (au boulot je dois d'ailleurs faire de très gros efforts !).

Voilà pourquoi je reviendrai écrire en juillet, après un repos bien mérité (je crois que mon obsession tiens du fait que je n'ai pas pris de vacances depuis un an et que je hais Paris et tous ses habitants actuellement).

D'ici là la moitié d'entre vous seront en vacances (c'est bien mérité aussi !) donc je n'aurai plus de lecteurs, mais qu'importe, si j'arrive à retrouver l'inspiration et le mojo du livre déjà ça sera une bonne chose pour moi. Là je suis à deux doigts de m'arrêter de lire complètement tellement cette pression à la c** de devoir lire tant et tant de livres par semaines me stresse. La vie, la vraie, celle où on aime la lecture et où l'embrasse pour ce qu'elle est, celle où on la reconnait pour ses qualités et son plaisir d'évasion, c'est celle où on ne se force pas.

Sur ce, bon repos les amis.




Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

La singulière tristesse du gâteau au citron - Aimee Bender

Ça fait un bout de temps que mes doigts n’ont pas effleuré le clavier. Je me laisse aller les amis. Pourtant j‘en ai des choses à raconter, mais bon, que voulez-vous, je passe trop de temps dans mes pensées et dans mes livres, ou bien à gratter le bedon du félidé. Tenez récemment j’ai lu un livre au titre plus qu’improbable, La singulière tristesse du gâteau au citron aux éditions de l'Olivier. Non, ce n’est pas Katherine Pancol, mais je vous accorde qu’elle aurait pu être l’auteur de ce titre fantaisiste. Nous n’oublierons jamais Les yeux jaunes des crocodiles , La valse lente des tortues , mais surtout le fameux Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi (et seulement le lundi, car Katherine Pancol détient une vérité ultime et dérangeante de la vie des écureuils New-yorkais). L'auteur se nomme Aimee Bender, et ce quatrième roman génialissime est celui qui l'a fait connaître outre-Atlantique. Mais allez plus loin que le titre, et plus loin que ce...

Elrond Elrond petit patapon

Souvenez-vous c’était en 2001.  Non pas l’odyssée de l’espace, mais la sortie d’un film qui a bouleversé la vie de pas mal de monde en cette entrée dans le nouveau millénaire. Vous étiez jeune, au collège ou au lycée, les dents pleines de ferraille, le cheveu mal coiffé et la peau acnéique. Ou bien vous étiez plus âgé, et même pour vous, cette œuvre que vous aviez lu ado, dans une vieille édition Pocket des années 80, allait enfin être adapté au cinéma.  Un film de fantasy , dans les années 2000 ? Impensable. Les derniers en date étaient sortis en même temps que les premiers tubes de Madonna. Le seul nain du cinéma était pour tout le monde le petit Willow et son brave Val Kilmer à la farouche chevelure au ras des fesses, et personne n’avait oublié la chevauchée mémorable d’ Atreju dans l’Histoire sans fin . La fantasy au cinéma se résumait à quelques autres films aux effets spéciaux aujourd’hui mal vieillis et qui n’excédaient pas les 1h45 de film.  ...

Dark Eden, de Chris Beckett

Parfois il faut mettre ses à priori de côté.  Pour moi, les éditions Presses de la cité, c'était surtout du roman de terroir pour petites vieilles de province (bouuuuh, la sale parisienne !). Je voyais arriver du Signol, du Bourdin, Anglade ou Annie Degroote dans ma librairie, et je voyais toujours les mêmes clients, très sympathiques au demeurant, mais ayant la particularité de faire partie du "troisième âge" venir les chercher. Peut-être devrais-je me mettre au Terroir, me direz-vous, mais là n'est pas la question. J'étais persuadé que les éditions Presses de la cité ne sortaient que cette collection, Terres de France . Or, il s'avère que Presses de la cité publie de temps à autre d'excellents romans de science-fiction. Si si, c'est bien vrai ! Et Dark Eden est là pour le prouver. Alors certes, la mention "Prix Arthur C. Clarke" sur sous le titre a attiré mon attention. La couverture hypnotique s'est chargée du reste. Mais c...