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Les Crocs de l'amour et autres histoires



Passez bien l'aspi sous vos lits,
on ne sait jamais ce qu'il peut y avoir en dessous !



Je vous ai déjà fait part dans un autre article de mon aversion pour les monstres étant petite. Je ne sais pas trop d’où sortait cette peur enfantine, je sais juste que mon imagination débordait des horreurs que ces créatures pouvaient me faire. J’ai envie de rejeter la faute sur mes frères et sœurs, lesquels s’obstinaient à regarder X-Files alors que j’avais 5 ans, ou bien d’autres séries d’horreur qui me pétrifiaient tels que Chair de Poule (ouais bon c’était pour les enfants, mais de moi-même je ne l’aurais jamais regardé, ce qui m’aurait empêché de faire des cauchemars sur les pantins et les masques d’halloween qui vous collent à la peau) ou bien Au-delà du réel (à cause d’un épisode où un troll se cachait sous le lit des enfants pour mieux les bouffer, j’ai longtemps eu peur de laisser pendre mon bras hors du lit, dans le doute de faire un bon hameçon à trolls).

Mais je finis par me dire que toute cette psychose m’a forgé le caractère, et j’ai fini par les oublier pour les laisser en arrière, et heureusement, parce que sortir des toilettes en courant après avoir tiré la chasse de peur qu’un monstre sorte de la cuvette derrière moi et m’attrape les fesses était très dérangeant… haem.

Etrangement je n’ai jamais eu peur des vampires. Ils avaient un statut à part dans le panthéon des monstres pour moi. J’imagine que c’est dû au fait que l'une de mes premières confrontations aux vampires ne s’est pas faite avec Nosferatu, mais plutôt avec l’Angel carré de Buffy ou le Spike décoloré, ainsi qu’avec le chatoyant  Brad Pitt d’Entretien avec un vampire (doux Djéseus qu’il était beau !), ce qui enlève ma foi beaucoup de crédibilité à la monstruosité qu’est sensé être le vampire, surtout que les vampires de Buffy sont assez pitoyables et les effets spéciaux un peu craignos, mais à l’époque ça passait presque.  (NDLA : je viens de me rendre compte que c'est un mensonge éhonté, puisque j'ai le souvenir d'avoir pensé petite que si j'allumais la lumière du couloir ils ne pourraient pas sortir de l'ombre pour me sauter dessus, comme quoi... visiblement ça n'a pas duré longtemps, il m'a suffit de voir la coupe de cheveux de Spike.)

On peut certainement dire que Joss Whedon est le précurseur de la vague de mode vampirique qui frappe nos petites têtes blondes (souvent féminines, et en pleine puberté), et que le créateur de Buffy était un visionnaire. En tout cas je sais de source sûre (puisque je l’ai entendu de mes frêles oreilles) que M. Nevant, patron de la maison d’édition Breglonne, a toujours été un fan invétéré de la Vampire Slayer Buffy, et que c’est l’une des raisons pour lesquelles il a promu l’arrivée en force de la littérature de vampire en France. Aujourd’hui, le phénomène Bit-lit prend une ampleur phénoménale que peu de personnes avaient vu venir. Pour les novices, la Bit-lit veut dire « la littérature de vampire pour gonzesse » en quelque sorte. To bite veut dire mordre, et lit veut dire littérature, c’est simple comme bonjour ! Et c’est dérivé de la Chick-lit (Chick literature : la littérature pour poulette, exemple parfait : Bridget Jones).


Mais remettons les choses dans l’ordre, parce qu’il y a une chronologie dans toute cette affaire…




D’abord Buffy met des roustes en tenues nineties à des vampires au sang-froid. Elle est blonde, elle est belle, et surtout elle cherche l’amûûûr avec des vampires ! On est en 1992, et ce n’est pas encore Sarah Michelle Gellar qui tient le rôle, mais une illustre actrice inconnue, que tout le monde a oublié, puisque le film précédent la série à fait joli flop dans le monde entier. Pendant que Joss Whedon mâche sa défaite, une certaine Laurell K. Hamilton décide que le concept est grave chouette quand même !, et cette jeune auteur va créer la série de livres Anita Blake, aussi chasseuse de vampire. Nous sommes en 1993, et le succès outre-atlantique est tellement fulgurant que Pocket en rachète les droits et le publie en France. 

Joss, déconfit, se dit que bon, Buffy a fait des petits et des fans, alors pourquoi ne pas retenter l’affaire mais avec une série télé ?
C’est ainsi que naît la Buffy que nous connaissons tous, toujours blonde, toujours belle, mais un peu plus charismatique (ou surtout un poil idiote mais très spirituelle dans ses dialogues !) qui se bat en tenues glamour contre les odieux vampires et démons. La série est un succès, et des fans club se créent autour des beaux mais insaisissables vampires de la série, Angel le ténébreux, ou Spike le farouche (qui, soit dit en passant, doit son look vestimentaire et capillaire au chanteur Billy Idol : véridique !).


Inspirée par toute cette débauche de vampires, une autre auteure américaine du nom de Charlaine Harris décide aussi d’exploiter le filon. La série de livres La communauté du Sud sort ainsi chez nos amis ricains en 2001, et le combo « blonde sexy à super-pouvoirs » et « vampires ténébreux ravageurs » continue d’enthousiasmer les lecteurs. La série sera publiée en France par J’ai lu, qui considère que le genre n’étant pas assez développé chez nous pour en faire une vraie série à promouvoir, le sort dans sa collection pour « Elle, amour et mystère ».
Puis arrive Stephenie Meyer. Femme au foyer mormone, un rêve qu’elle a fait en 2003 lui aurait inspiré la série que vous connaissez tous sous le nom de Twilight « Dans ce rêve, une humaine et un vampire s’aimaient, mais la soif du sang de l'humaine rendait leur vie impossible ». OMG ! Ca c’est du rêve original. C’est certainement dieu qui lui a envoyé ce rêve pour qu’elle nous abreuve de sa littérature, ce qu’elle s’est empressée de faire ! Il faut savoir que le titre original de la série était « La saga du désir interdit », un titre que nous sommes heureux d’avoir vu disparaitre au profit de Fascination, bien moins neuneu. Bien que Fascination ait ses détracteurs, il faut avouer que la série de romans, parue en 2005, a été d’une grande aide dans la conquête du monde la Bit-lit.

"Mais pourquoi ris-tu Bella, notre amour est Im-po-ssible !"


Effectivement, jusqu’à présent seule Buffy avait réussi à réunir autant de fans autour d’une même œuvre, et bien avant que Twilight (pour plus de clarté : Fascination = Twilight, c’est la même chose !) sorte au cinéma, des dizaines, vingtaines et plus de fan clubs avaient ouvert sur le net pour soutenir la lutte entre le beau vampire Edward et le loup-garou Jacob pour l’amour de la jeune et naïve héroïne (et tellement horripilante !) Bella.

Bref, voyant le déferlement de fan attitude que tout cela a provoqué, une maison d’édition s’est dit « Il faut en profiter, c’est le moment ! » Et effectivement, c’était le moment. Bragelonne, maison d’édition spécialisée dans la littérature de l’imaginaire venait de sortir son nouveau né : la collection Milady, collection de livres en format poche, qui reprend en petit format les grands succès de Bragelonne et des séries de littérature oubliées (ainsi ils ont racheté une grande partie du catalogue de Fleuve Noir, qui détenait notamment Anita Blake à la suite de Pocket). Donc, Milady sort Anita Blake, et c’est l’euphorie parmi les fans de littérature de vampires. Contrairement à Twilight, la Bit-lit pour adulte est plus hardcore : certes l’héroïne est toujours sympa et drôle, mais elle est aussi plus sexy et a  une vie sexuelle plus débridée, de quoi plaire aux lecteurs plus âgés.



Et là, on assiste à une ascension hallucinante du genre. Alan Ball (créateur de la série télé Six Feet Under) décide d’adapter Charlaine Harris au petit écran, ce qui va donner la série True Blood. J’ai lu, paniqué, se voit demander les droits des romans par Milady, qui aimerait bien publier la Communauté du Sud à la suite d’Anita Blake. La maison d’édition dit non, et décide de ressortir les livres sous une édition moins confidentielle que la collection « Amour mystère et ménopause », ce qui fût une très bonne idée ! (Par la suite, J’ai lu va se rendre compte du potentiel de leur ancienne collection pour nana au surplus d’hormones, et vont créer la collection Darklight, avec de nouvelles maquettes et de nouvelles couvertures, et vont empocher beaucoup de sousous !)

Aujourd’hui, il y en a des pelles. Et il n’y a pas que les vampires à l’honneur : les loups-garous savent mordre aussi (bit !), les exorcistes, les nécromanciennes, les changeling, les fées, les anges, et tout ce que vous voulez, les créatures surnaturelles quoi !, vont faire leur apparition dans le genre de la Bit-lit, et le chiffre fait par ce créneau de littérature va exploser ! 
Et il va nous exploser.

Parce que sérieusement, y en a un peu marre là. Entre Milady, Darklight, Black Moon, Pygmalion, Orbit, et toutes les collections jeunesses ou adultes qui se mettent à faire de la Bit-lit, la qualité n’est pas toujours au rendez-vous. C’est répétitif, les traductions ou bien les textes originaux sont parfois mauvais, les personnages principaux n’ont aucune originalité, les histoires n’ont parfois aucune crédibilité, il est franchement rare de voir des séries se démarquer du lot aujourd’hui. Et le souci de ces collections, c’est les couvertures, tous éditeurs confondus (peut-être moins pour Black Moon, éditeur de Twilight), qui sont de mauvais goût, voire franchement moches, et qui ne donnent pas du tout envie.

Hmm ces pecto quel bon goût !

Je vous parle de ça parce que je viens d’enchaîner trois exemples typiques, et heureusement pour moi, trois bons livres (en général j’arrive à voir parmi les couvertures criardes quels romans ont un vrai potentiel de lecture, mais Il m’est déjà arrivé de me tromper, notamment avec l’histoire de l’exorciste folle du cul Jenna Black de l’auteur Morgan Kingsley ; franchement les gars, 5 pages de sexe par téléphone ?! Ca craint.).

Le premier fait partie de la collection Castelmore de Bragelonne, collection destinée aux adolescents et jeunes adultes (tranche d’âge qui pour moi est déjà aussi lectrice de Bragelonne et Milady mais bon, ça permet de placer les livres sur la table jeunesse à côté de Twilight), et il s’agit de Pouvoirs Obscurs, de Kelley Armstrong. J’avais lu d’elle une série avec son héroïne loup-garou que j’avais tout simplement détesté : je la trouvais chiante et mal écrite. Mais j’ai été surprise par Pouvoirs obscurs. C’est l’histoire d’une jeune fille, Chloé, qui découvre un jour qu’elle a la capacité de voir les morts. Bien entendu, lorsqu’elle fait une crise d’hystérie la première fois dans son lycée face au fantôme d’un ancien concierge brûlé vif, tout le monde la pense folle, et sa famille l’envoie dare-dare dans un centre de réadaptation pour adolescents perturbés. Le diagnostic officiel est la schizophrénie, ce qui ne va pas empêcher Chloé de continuer à être abordé par des morts, malheureusement pour elle… 
Ahhhh, enfin de l’originalité dans la littérature surnaturelle pour ado ! Que ça fait du bien, pas de vampires sexy, pas d’amour interdit, pas d’héroïne nunuche, non Chloé est une jeune fille toute simple, fan de cinéma underground et gore, qui veut juste devenir le nouveau Polanski et que les fantômes la laisse tranquille, shit ! Elle n’est pas peureuse, elle n’est pas naïve, enfin une héroïne intelligente, qui comprend vite, et qui essaye de s’en sortir. Pas de mélo, de l’action, et une trame toute en subtilité avec un petit côté Sixième Sens : en bref, c’était bien. Même très bien ! A ne pas classer que dans la littérature pour ado, les adultes aussi seront intéressés et surpris par cette série, et je la recommande.


Le second vient de sortir chez Orbit, maison d’édition anglo-saxonne qui s’est installée il y a peu en France, et il s’agit du Livre perdu des sortilèges. Le personnage principale, Diana (je déteste ce nom, mais qu’importe), fait partie de l’espèce des sorcières. Mais depuis que ses parents ont été tués à cause de leur magie, Diana rejette toute appartenance à son peuple. Professeur d’histoire à Oxford, elle fait des recherches sur l’histoire des sciences et notamment l’Alchimie lorsqu’elle sort malencontreusement de la bibliothèque de l’université un livre ensorcelé convoité par pas mal de personnes. Elle qui essayait d’éviter les créatures surnaturelles, la voilà suivie par un vampire professeur d’anatomie (hmmm), menacé par un sorcier et sans cesse entourées par des démons peu loquaces. Et tout le monde semble savoir ce que représente ce livre, sauf elle.
Bon, Le livre perdu des sortilèges est pour moi une énigme, je ne sais pas si je l’aime vraiment bien ou pas, en tout cas je le lis d’une traite, sans un réel plaisir, mais sans déplaisir. L’aspect universitaire du texte (écrit par une professeure d’université, tout s’explique) est légèrement barbant, trop de détails historiques, trop de détails scientifiques, trop de détails c’est trop, et parfois, on s’ennuie. L’héroïne est elle-même poussiéreuse, (franchement, elle est sensée être jeune et jolie, irrésistible aux yeux des autres créatures à cause de sa sorcellerie, mais elle se comporte comme, ben, une professeure d’Oxford de 55 ans… c’est perturbant.) Heureusement le personnage du vampire est là. Matthew Clairmont, vampire français (mais qui s’appelle Matthew, pff, aucune crédibilité), né au temps de Clovis (la classe), lui il déchire un peu plus sa race. Bref je n’en dirais pas plus, disons que l’idée est très originale, et change franchement des textes de Bit-lit seulement concentrés sur la baston et le sexe, celui-ci est peut-être pour les amateurs de littérature un peu plus cultivée.

Et pour le dernier livre, il s’agit d’un roman édité chez Pygmalion intitulée (et là, je dis « nan, fallait pas les mecs… ») Kitty Norville et les ondes de minuit, de Carrie Vaughn. La couv’  est une horreur, le titre est kitch à souhait, mais le livre est franchement pas mal. Kitty est DJ sur une station de radio confidentielle que peu de gens écoutent. Entre autre chose, elle a aussi été agressée par un loup-garou deux ans plus tôt et essaye de combiner sa vie de loup et sa vie humaine à grande peine. Aussi lorsque durant d’une émission nocturne entre deux tubes underground la conversation avec ses auditeurs en arrive à tourner autour des vampires et des loups-garous, Kitty sait qu’elle marche sur des œufs. Mais l’émission fait sensation, et l’audimat décolle. Sa carrière va donc faire un bond, alors que sa vie va elle être menacée par les vampires et loups-garous qui voient d’un mauvais œil leur existence révélée aux humains. Je m’attendais à un scénar bateau et sans grand intérêt, mais le personnage de Kitty est  plutôt intéressant. Avant de devenir loup-garou c’était une jeune femme ordinaire, étudiante et fêtarde qui rêvait juste d’animer une émission de radio sur une onde internationale. Son statut de loup-garou la dépasse, et elle ne sait franchement pas comment le vivre. Elle n’est pas spirituellement couillone ou ultra sexy, elle est juste comme vous et moi, et c’est ce qui fait son charme. De plus, la façon dont se déroule le roman est crédible et ne vire pas dans le craignos, comme dans la plupart des romans de Bit-lit, donc, je lève le pouce et, malgré la couverture hideuse je dis OK.

Bon, voilà pour cette parenthèse vampirique, il était long hein cet article ? Ouais, je trouvais que celui d’avant n’avait pas assez de longueur et de mordant (mouahaha, mon humour me dépasse).

En attendant, pour les amateurs de vampires qui font vraiment peur, et qui sont vraiment bien, rien ne vaudra jamais un bon Anne Rice (Entretien avec un vampire, malheureusement les ¾ de ses œuvres ne sont plus dispo à la vente pour le moment, what a shame !), ou plus classique un bon Bram Stocker (et son Comte Dracula !), ou bien, dans les nouveautés, jetez-vous surtout sur la Vampire Story de David Wellington (aussi le papa de la trilogie sur les Zombies récemment parue).

La couv' américaine, bien mieux que la nôtre
(qui fait un peu trop SAS à mon goût).

Vampire Story vous montrera les vampire sous un jour non pas Bit-lit mais plus horreur et polar. Dans cet univers, les vampires ne sont pas de beaux ténébreux aux crocs acérés avec un t-shirt noir et moulant, mais des créatures aux mâchoires hérissées de dents de requins sans foi ni lois qui se contentent de vous arracher la gorge pour vous vider de votre sang. Pas de sentiments, ils ne se mêlent pas aux humains, ce sont justes des créatures sanguinaires qui vous voient comme du gibier. L’histoire se passe de nos jours, alors que la race des vampires est sensée avoir été éradiquée dans les années 80, il semblerait qu’un nouveau vampire soit en ville et s’amuse à laisser des cadavres sur la route et à décimer des familles entières. Le Marshall Arkley, qui avait pourtant éclaté la tête du dernier vampire 20 ans plus tôt, se voit tiré de sa retraite pour résoudre cette affaire, accompagné de l’agent Laura Caxton, une bleue qui était au mauvais endroit au mauvais moment. Hémoglobine, action, enquête, enfin un vrai bon roman de vampire : à lire je vous dit !

Sur ce, je vais aller aux petits coins (c'était long d'écrire tout ça), et tirer la chasse tranquillement, car non, il n’y a pas de monstres cachés dans les cuvettes de toilette voyons.

 Un p’tit Billy Idol ça vous dit ? Moi oui.

Commentaires

  1. Ouais, je sais plus où mettre toutes les nouveautés qui arrivent en ce moment...

    Tu nous as fait des légendes photos dignes de Ciné Live là :p

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  2. T'as vu :D nos années de collection des Ciné Live m'ont bien formé !

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  3. Cet article est un must! Je me suis marrée du début à la fin! :)

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  4. Encore une fois, tu nous emmènes découvrir de nouveaux bouquins... Sérieux... Mon budget ne peux pas coller à ta soif (ni ma vitesse de lecture d'ailleurs... Tu voudrais pas rajouter une rubrique (si c'est possible bien sûr) genre Must-Have où tu nous regrouperai toutes ces petites perles. Juste pour que l'on ai pas à re-regarder tous les articles avant d'aller acheter un livre :p.
    Sinon dans la série de livre pour enfants, je me rappel avoir lu plus jeune une série de livre qui se passe avec la même famille où à chaque livre un des membres va vivre l'expérience d'être une sorcière, un Loup Garou, un Fantôme ou encore un VAMPIRE. Pour le référence c'est dans la série "Policiers Juniors: Drôles de Monstres" collection Cascade aux éditions Rageot Editeur par Monsieur David Lubar.
    J'en ai sérieusement des bons souvenirs en tant que gamin. Pas vraiment effrayant, et un côté policier qui permet une belle intrigue, du bonheur en page pour des enfants.
    (Tiens je te file l'ISBN si tu veux les retrouver :p 2-7002-2436-1).
    Voilà j'ai fini...
    En fait non. Tant qu'a soulever le mélange Fantastique et Policier, je vous conseil à TOUS "Les aventures de Vlad Taltos", dans un monde fantastiquo-médiéval (héroïc-fantaisy quoi!!!) Vlad est un jeune à son compte. Mais j'ai la flemme d'en écrire plus alors je ferais un spitch plus tard, ou Guixxx en parlera elle même. Enfin, à lire dans l'ordre de préférence :)

    Bonne lecture à tous.

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  5. super article!!

    tu avais lu les collections Spooksville? Je me souviens j avais toute la collection j en avais aimé pas mal, c était un groupe de 5 amis je crois, 2 filles Sally et Cindy et 3 mecs Adam, et les deux autres je sais plus.. j en garde un bon souvenir, je me souviens les avoir achetés avec impatience, chaque semaine ou deux semaines ou je ne sais plus, un nouveau livre, et pendant que ma mère faisait les course je le lisait en la suivant dans le marché u puis je ne m'arrêtais pas avant de l'avoir fini. Et après j'étais très frustrée d'avoir lu si vite :( haha.

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  6. Le titre de Spooksville comme collection me parle vaguement ! Apparemment l'auteur est très connu pour ses collections de romans centrés sur les monstres et les vampires ! Aujourd'hui il est édité chez J'AI LU (ahah ! encore eux) et il fait de la Bit-lit, fini les adolescents aventuriers, et c'est bien dommage ! Visiblement la série de Spooksville était éditée chez Pokcet mais n'existe plus que d'occaz. C'est bête de la part de Pocket de pas les ressortir, avec la mode des vampires ça marcherait du tonnerre !

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